Réalisation : Oliver Parker
Avec : Rupert Everett, Colin Firth, Reese Witherspoon, Judi Dench, Frances O'Connor
Version originale (anglais) sous-titrée en français

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rubrique 'INFORMATIONS'
A Londres, Jack se fiance avec Gwendolen, fille de la tante d'Algernon, qui connaît Jack sous le nom de Constant. De son côté, Algernon se rend à l'adresse de Jack à la campagne et se fait passer aux yeux de Cecily pour Constant Worthing. Et là, c'est le coup de foudre. Mais Jack rentre chez lui et annonce le décès de son frère Constant...
par
L'adaptation d'une pièce d'Oscar Wilde
L'Importance d'être constant est l'adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre d'Oscar Wilde. C'est la seconde fois que le cinéaste Oliver Parker adapte une oeuvre du dramaturge irlandais après Un mari idéal, en 1999.
Ecrite en 1894, L'Importance d'être constant est la dernière oeuvre dramatique d'Oscar Wilde, qui décédera cinq ans plus tard. Elle est créée alors que son auteur jouit d'une popularité exceptionnelle : nombre de ses pièces, comme L'Eventail de Lady Windermere, Une femme sans importance ou Un mari idéal lui donnent une réputation de poids et lui assurent dans le même temps un solide confort financier.
Oliver Parker / Ruppert Everett : deuxième !
L'Importance d'être constant marque la seconde collaboration du réalisateur Oliver Parker et du comédien Rupert Everett sur une oeuvre d'Oscar Wilde. Les deux hommes avaient en effet déjà travaillé ensemble en 1999 pour le film Un mari idéal.
par
L'adaptation d'une pièce d'Oscar Wilde
L'Importance d'être constant est l'adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre d'Oscar Wilde. C'est la seconde fois que le cinéaste Oliver Parker adapte une oeuvre du dramaturge irlandais après Un mari idéal, en 1999.
Ecrite en 1894, L'Importance d'être constant est la dernière oeuvre dramatique d'Oscar Wilde, qui décédera cinq ans plus tard. Elle est créée alors que son auteur jouit d'une popularité exceptionnelle : nombre de ses pièces, comme L'Eventail de Lady Windermere, Une femme sans importance ou Un mari idéal lui donnent une réputation de poids et lui assurent dans le même temps un solide confort financier.
Une première version en 1952
L'Importance d'être constant est la seconde adaptation de l'oeuvre d'Oscar Wilde sur grand écran. En 1952, Anthony Asquith réalisait Il importe d'etre constant, avec Michael Redgrave en vedette.
Oliver Parker / Ruppert Everett : deuxième !
L'Importance d'être constant marque la seconde collaboration du réalisateur Oliver Parker et du comédien Rupert Everett sur une oeuvre d'Oscar Wilde. Les deux hommes avaient en effet déjà travaillé ensemble en 1999 pour le film Un mari idéal.
Oliver Parker : de l'horreur au classique
Le cinéaste Oliver Parker présente la particularité d'avoir suivi une trajectoire pour le moins surprenante : d'abord comédien dans des films d'horreur comme Hellraiser / le pacte ou Cabal, le Britannique, dès son passage à la réalisation, s'est uniquement consacré à l'adaptation d'oeuvres du répertoire classique. En 1995, il met en scène Othello d'après William Shakespeare, puis signe en 1999 et 2002 deux adaptations de pièces d'Oscar Wilde avec Un mari idéal et L'Importance d'être constant.
par Jean-Claude Loiseau
Une adaptation enlevée du marivaudage ironique d'Oscar Wilde.
Plongeant, avec sa dernière pièce, dans le grand monde british de la fin du XIXe, Oscar Wilde épingle le ridicule auquel peut conduire l'arrogance d'une classe ivre de sa supériorité. Pour actionner la satire, il a conçu un efficace stratagème dramatique : Jack, jeune loup vivant à la campagne, s'invente un frère débauché pour faire des virées à Londres, tandis qu'Algernon a imaginé un ami invalide en province pour fuir les mornes mondanités londoniennes.
Chassés-croisés, double jeux et identités frelatées n'ont qu'un objectif : capturer, dans une drôle de chasse au bonheur, deux donzelles chaperonnées, comme il se doit, par de victoriennes femelles préposées aux bonnes moeurs. Chacun s'avance masqué, et comme chez Oscar Wilde « le masque est toujours plus vrai que la réalité » (dixit Robert Merle), l'affaire tourne au piquant jeu de la vérité. Dans cette adaptation habilement « déthéâtralisée » par un familier de l'oeuvre « wildienne » (Parker a déjà porté à l'écran Un mari idéal), les comédiens, très en verve, sont visiblement stimulés par des dialogues souvent étincelants. Une comédie enlevée à prendre au mot, car c'est le langage qui, plus que l'image, fait ici la loi.
Jean-Claude Loiseau